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5 juillet 2008

Ingrid Betancourt liberée!!!!

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On ne parle que de ça | Ingrid Betancourt, libérée
Portrait d'une passionaria devenue un mythe


L'otage franco-colombienne, la sénatrice Ingrid Betancourt, candidate du parti Vert à l'élection présidentielle en Colombie, qui avait été capturée le 23 février 2002,a été libérée par l'armée colombienne, a annoncé mercredi à Bogota le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos, qui a déclaré que tous les anciens otages étaient en relativement bonne santé. En début de soirée, l'Elysée a confirmé l'information.( Ingrid Betancourt a été libérée)



Retour sur le parcours d'une passionaria.



Par Justine Boivin

Plan fixe d’une madone émaciée, les mains croisées, la tête baissée et le regard lasse. Les cheveux exagérément longs, manifestement à bout de forces, elle observe le sol. Dérangeant. C'est le portrait d'Ingrid Betancourt qui orne le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris depuis des mois. Une image saisie sur la vidéo diffusée par les autorités colombiennes le 30 novembre 2007. Une preuve de vie comme un appel au secours. Ingrid Betancourt était alors détenue en otage par la guérilla marxiste depuis le 23 février 2002. Son visage meurtri par la souffrance, l'épuisement et le désespoir dénote avec celui que les Parisiens fréquentaient depuis des mois. Une femme souriante, pleine de vie et d'espoir à l'occasion de sa campagne électorale pour les présidentielle colombienne. Deux visages pour six ans de captivité… Après tant de temps passé à croupir dans la jungle, la Pasionaria se meurt à genoux… Icône réduite au mutisme, que sont devenues sa rage de vaincre et son aptitude à l’action ?

La vidéo qui aurait été tournée le 24 octobre 2007 était accompagnée d'une lettre de douze pages dans laquelle Ingrid Betancourt décrit son insoutenable oppression. Elle raconte la vacuité des jours, les vexations quotidiennes et la fatigue des longues marches imposées par la fuite permanente… Elle reconnaît l’atteinte à son intégrité de femme. Seule représentante du sexe faible vivant au milieu de prisonniers masculins. La Pietà républicaine subit l’horreur de la détention.


Son cœur est au combat



Il y a maintenant douze ans, Ingrid Betancourt mettait de côté sa vie tranquille de mère de famille expatriée pour retourner dans son pays et se battre pour en changer l’avenir. Prise entre les guérilleros, les cartels de la drogue et les politiciens impuissants, la Colombie était au bord du gouffre. Entière et ambitieuse, Ingrid Betancourt décidait de s’engager contre la corruption.

Née à Bogota en 1961, Ingrid Pulecio passe une partie de son enfance en France. Son père est alors ambassadeur de la Colombie à l'UNESCO. À Paris, elle croise la classe politique colombienne et des écrivains chiliens et colombiens. Une enfance dorée pour certains. Une dette envers la Colombie, pour cette femme déterminée.
Étudiante à Sciences Po, l'ambition la caractérise déjà. Elle veut devenir présidente de la République !

Elle rencontre Fabrice Delloye, diplomate français, qu'elle épouse. À Los Angeles, elle s'essaie à une vie rangée. Mélanie, naît en 1986, puis vient Lorenzo en 1989. Mais le bonheur familial ne comble pas cette femme d'une trentaine d'années qui souhaite déplacer des montagnes.

En 1989, un événement va décider de l'orientation de sa vie.


Elle suit sa mère, Yolanda, qui fait campagne avec le chef du parti libéral colombien. Le candidat Carlos Galan est assassiné sous ses yeux. Investie d’une mission, Ingrid décide de se battre pour la Colombie… Et se sépare de Fabrice Delloye. Passionnée, la volonté de voir son pays se redresser chevillée au corps, elle se présente à la députation. Son slogan? La corruption est le sida des Colombiens !

Mater dolorosa et maman high tech

Malgré la protection de ses gardes du corps qui lui ont permis d'échapper à deux attentats, Ingrid sait qu'elle peut succomber à chaque instant aux balles d'un sicarios. Prête à donner sa vie pour l'avenir de son pays, elle défie la peur et poursuit son combat Une responsabilité qui la pousse à faire le choix le plus douloureux : celui de se séparer de ses enfants.


Par mesure de sécurité, Mélanie et Lorenzo vivent avec leur père en Nouvelle-Zélande.

Pour combler le manque, la famille innove et utilise des webcams…

En parallèle, Ingrid Betancourt refait sa vie. Férue d'équitation, l’amazone se rend régulièrement dans un club hippique. C’est là qu’elle rencontre le publicitaire Juan Carlos Lecompte.

Elle se marie en secondes noces en 1994. Candidate la même année à la Chambre des Députés , elle mène sa campagne jusque dans les rues les plus malfamées de la capitale. Mais Ingrid va plus loin, plus haut.



Ses investigations la conduisent jusqu'au président de la République, Ernesto Samper. Preuves à l'appui, elle prétend qu'il a financé sa campagne électorale grâce aux narcotrafiquants. Dans les couloirs du Parlement, elle entame une grève de la faim qui la mène au coma. Convalescente, elle rédige un livre en français, La Rage Au Cœur. Écrit : « Je crois trop en ce que je fais pour que même le risque de la mort puisse m'arrêter. Je porte sur mes épaules l'espoir de trop de Colombiens».

Dérangeant politiciens du sérailet paramilitaires, elle fonde le parti Oxygène Vert, déterminée à ce que son pays asphyxié respire à nouveau.
Le 23 février 2002, la politique a-t-elle pris le dessus sur sa vie de couple et ses préoccupations de mère ? Alors en campagne électorale, Ingrid décide de se rendre dans une zone contrôlée par la rébellion pour soutenir le maire de San Vicente del Caguán.



Alors qu'une dernière barrière militaire empêche le convoi de continuer et que les militaires annoncent la présence des guérilleros quelques kilomètres plus loin, la candidate donne l’ordre à son conducteur de poursuivre sa route après avoir signé un document dans lequel elle se rend responsable de cette décision.



Trois mois avant les élections présidentielles, Ingrid et sa directrice de campagne, Clara Rojas, sont enlevées par les FARC, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie.


Mercredi 2 juillet 2008

Regardez la vidéo:

Ingrid Betancourt: la vidéo des retrouvailles

Lire aussi:

Ingrid Betancourt a été libérée

La France n'oublie pas Ingrid Bétancourt

Les tractations s’accélèrent autour d’Ingrid Betancourt

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Trois mois avant les élections présidentielles, Ingrid et sa directrice de campagne, Clara Rojas, sont enlevées par les FARC, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie.


Mercredi 2 juillet 2008

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Retour sur le parcours d'une passionaria.



Par Justine Boivin

Plan fixe d’une madone émaciée, les mains croisées, la tête baissée et le regard lasse. Les cheveux exagérément longs, manifestement à bout de forces, elle observe le sol. Dérangeant. C'est le portrait d'Ingrid Betancourt qui orne le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris depuis des mois. Une image saisie sur la vidéo diffusée par les autorités colombiennes le 30 novembre 2007. Une preuve de vie comme un appel au secours. Ingrid Betancourt était alors détenue en otage par la guérilla marxiste depuis le 23 février 2002. Son visage meurtri par la souffrance, l'épuisement et le désespoir dénote avec celui que les Parisiens fréquentaient depuis des mois. Une femme souriante, pleine de vie et d'espoir à l'occasion de sa campagne électorale pour les présidentielle colombienne. Deux visages pour six ans de captivité… Après tant de temps passé à croupir dans la jungle, la Pasionaria se meurt à genoux… Icône réduite au mutisme, que sont devenues sa rage de vaincre et son aptitude à l’action ?

La vidéo qui aurait été tournée le 24 octobre 2007 était accompagnée d'une lettre de douze pages dans laquelle Ingrid Betancourt décrit son insoutenable oppression. Elle raconte la vacuité des jours, les vexations quotidiennes et la fatigue des longues marches imposées par la fuite permanente… Elle reconnaît l’atteinte à son intégrité de femme. Seule représentante du sexe faible vivant au milieu de prisonniers masculins. La Pietà républicaine subit l’horreur de la détention.



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La vidéo qui aurait été tournée le 24 octobre 2007 était accompagnée d'une lettre de douze pages dans laquelle Ingrid Betancourt décrit son insoutenable oppression. Elle raconte la vacuité des jours, les vexations quotidiennes et la fatigue des longues marches imposées par la fuite permanente… Elle reconnaît l’atteinte à son intégrité de femme. Seule représentante du sexe faible vivant au milieu de prisonniers masculins. La Pietà républicaine subit l’horreur de la détention.



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elle a été pris en otage pour des raisons politiques

c'est immonde!!!

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Commentaires
E
Moué... Honnetement... Moi, ça m'a rien fait.<br /> Mais au moins, tant mieux, on arretera de voir cette famille s'afficher devant tous les français.<br /> Ingrid est peut-être un exemple pour nous tous, mais il faut aussi avouer que moi, j'en ai eu ma claque d'entendre parler d'elle... Comme si il n'y avait que son fils et sa fille qui était malheureux dans ce monde... Pfffff...
C
Je suis tellement contente, et on l'est tous je pense de se retour d'INGRID tant attendus par tout les français, c'est fantastique !
au grés du vent, au grés de la vie
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